Les maisons de tradition québécoise, cottage à deux versants, type xix siècle
La maison de tradition québécoise que certains auteurs qualifient de « cottage à deux versants, typique du XIXe siècle ».
Caractéristiques principales des maisons du XVIIIe siècle
- Rectangle plutôt bas surmonté d’un toit aux versants pentus ;
- Pas de cave ;
- Faible dégagement hors sol ;
- Les seuls éléments de décoration sont les moulures autour des ouvertures ;
- La planche de recouvrement est verticale ;
- Les fenêtres sont petites et peu nombreuses (2 ou 3 en avant), à battant subdivisées en petits carreaux (6 à 12) ;
- Les fenêtres en arrière sont plus petites dans le cas des maisons plus anciennes ;
- 1 ou 2 souches de cheminées dans les murs pignon (inspiration du perche) ;
- Incurvation de la partie basse du toit (égout) au moyen d’un coyau ; et
- pas d’avant toit.
L’architecture vernaculaire québécoise (maison de tradition québécoise) est le prolongement de l’architecture coloniale française ; architecture rurale européenne acclimatée au Québec.
Caractéristiques principales des maisons de tradition québécoise
- Bâties en pièce sur pièce, elles sont revêtues de planches horizontales à clin ou à gorge ;
- Elles se dégagent du sol par un solage en pierre avec vide sanitaire ou cave ;
- Elles comptent généralement un seul étage ;
- Souvent construite sans recul ;
- Elles comportent des perrons-galeries courant sur toute la largeur des façades et couverts par des larmiers largement débordants soutenus par des poteaux tournés ;
- Elles sont surmontées par un toit en pente de 45 degré ;
- Elles comportent des larmiers retroussés vers le haut pour l’emploi de coyaux ;
- Elles ont des couvertures en tôle à baguette ou pincées ;
- Elles ont des lucarnes, surtout en avant ;
- Elles ont des cheminées dans les murs pigeons moins volumineuses que les maisons coloniales ;
- Les fenêtres comportent généralement 6 carreaux.
Les premières maisons de tradition québécoise apparaissent entre 1780 et 1820. Elles apportent à l’architecture domestique du régime français des transformations dictées par l’acclimatation et influencées par les ressources des régions et les bourses des propriétaires. La maison vernaculaire à la particularité d’emprunter sans scrupule des éléments de décor visant à la singulariser. Elle répond bien en cela à notre conception de la construction.
Texte écrit par André Serge Blais, architecte
Nomination : 16 maisons ancestrales proposées
1er prix : 10, rue De Grand Pré
2e prix : 51, rue De Montbrun
3e prix : 11, rue de la Perrière nord
Mentions :
48, rue De Montbrun
452, rue Marie-Victorin
578, boulevard Marie-Victorin